Le patrimoine de la « reconstruction » : un cas d’école de la rénovation energétique

Certains patrimoines sont emblématiques d’une période. C’est le cas des immeubles de la Reconstruction qui ont marqué discrètement l’histoire des logements collectifs. Juste avant les grands ensembles des trente glorieuses, les constructions de l’immédiate après-guerre ont été dictées par l’urgence des destructions de masse. Si leur rénovation énergétique est pleinement envisageable, elle mérite cependant une approche spécifique.

 

Très présents dans le quart nord-ouest du territoire, ces logements collectifs se distinguent par quelques caractéristiques notables. Ils sont tout d’abord situés dans des quartiers très urbanisés, voire en plein cœur de ville.
Abandonnant l’éclectisme affecté des HBM, les immeubles de la Reconstruction préfigurent les ensembles des années 60-70 par leur rationalité. Cependant, même si la forme en barre devient la norme, les hauteurs restent limitées : le plus souvent, on n’empile pas plus de 4 niveaux.

 

Par ailleurs, pour ménager le prospect, les façades empruntent souvent au vernaculaire : aplats blancs en Bretagne, brique rouge en Normandie et en Picardie. De même, les toits en pente sont de rigueur, afin de ne pas rompre avec le bâti historique environnant. Viendra le temps où le toit terrasse corbuséen s’imposera à tous ; mais, pour l’heure, les immeubles de la Reconstruction se coiffent encore de toits de tuiles ou d’ardoise.
Sous ce couvert, l’espace n’a pas vocation à être habitable. Entre la dalle, qui constitue le plafond du dernier niveau, et les rampants se trouve un volume perdu qui ne peut être aménagé. Bien au contraire, celui-ci est mis à profit par les résidents qui l’utilisent comme lieu de stockage ou de buanderie.

Cette configuration complique toutefois la rénovation thermique. Traiter les rampants oblige à protéger l’isolation par des parements en plaque de plâtre. Quant à la mise en œuvre d’une fibre soufflée sur la dalle, elle interdit définitivement l’accès aux combles.
ISOBOX-ISOLATION propose une solution qui apporte des performances thermiques éligibles aux aides à la Rénovation, tout en préservant l’usage de ces communs.
En effet, SOLIVBOX, est un isolant très performant que l’on applique directement sur la dalle ; il est en outre pourvu d’une surface pleinement circulable.
Ainsi, l’isolation des combles n’est plus un dilemme : Les performances thermiques seront atteintes, sans restriction des usages extensifs.

Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager :

Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur LinkedIn

Résilience
14
Sep
2022

APOTHEME 3 – RESILIENCE

Découvrez notre 3ème Apothème, traitant de la Résilience.

Lire l'article
Salon HEXPO
13
Sep
2022

82ème congrès de l’USH

Le Bâtiment est en pleine transition. Le virage écologique est amorcé depuis quelques années déjà, qu’il s’agisse de sobriété énergétique, de construction bas carbone ou, désormais, d’économie circulaire.

Lire l'article
Hommes sur une nacelle pour faire le crépis sur une isolation enduit
7
Mar
2022

Rénovation énergétique : opération « chantiers propres »

La rénovation thermique de l’enveloppe est désormais une technique courante. Sur le plan énergétique, nul doute que cette stratégie ait abouti à d’incontestables performances.

Lire l'article