Les dispositions de la Loi Anti-gaspillage et pour l’Economie Circulaire (AGEC) vont progressivement s’imposer aux professionnels du Bâtiment. Parallèlement, la RE2020, applicable au 1er janvier 2022, va influencer les approches constructives en favorisant les techniques et les matériaux les moins carbonés.
Ces deux évolutions importantes conditionneront à coup sûr la conformité des futurs ouvrages de réhabilitation et de construction. Pour appréhender ces changements, faut-il encore bien saisir ce que les matériaux classiques peuvent conserver de positif dans ce nouveau modèle. Par ailleurs, le recours à des filières intrinsèquement vertueuses devient inévitable. Dans notre dernière publication, nous expliquons comment nos propres pratiques d’économie circulaire, et le recours à des ressources à faible impact carbone, peuvent faciliter la transition écologique des bâtiments.
On ne le dira jamais assez ; la meilleure façon de limiter l’exploitation des ressources consiste à porter ses choix sur des matériaux et des systèmes durables par essence. Le prolongement de la durée d’usage est le premier pas vers l’économie circulaire. Il s’agit donc de réduire la fréquence de remplacement des matériaux, en s’assurant que ceux-ci peuvent conserver toutes leurs performances sur des durées maximales. La durabilité n’est pas une option dictée par quelques considérations abstraites, encore moins par des représentations idylliques. Elle ne peut se réduire à des partis-pris spécieux qui relativisent la question centrale de la pérennité des bâtiments et de leurs composants.
D’aucuns se désespèrent que les choses n’aillent pas assez vite. Pourtant, les moyens de conférer une réelle valeur environnementale aux ouvrages existent. Faut-il rappeler que le programme KNAUF CIRCULAR assure, depuis bientôt deux ans, la reprise des déchets de chantiers de construction et de réhabilitation, ainsi que leur réemploi au sein de filières intégrées. La « seconde vie » des matériaux n’est pas un horizon lointain ; c’est au contraire une pratique qui a fait la preuve de son efficacité. Autour d’ISOBOX-ISOLATION, cette démarche a déjà rassemblé de nombreuses entreprises partenaires, dans un effort commun pour la transition écologique des bâtiments.
Peut-on associer la recyclabilité quasi-infinie des matières plastiques et l’abandon programmé de la ressource pétrolière ? Oui ! Le recours à la Biomasse est une solution qui permet de se passer totalement des intrants pétroliers dans l’élaboration de nouveaux polymères.
A cet égard, la nouvelle matière NEOPS est parfaitement recyclable. Elle est elle-même issue d’une filière d’économie circulaire qui mobilise des rémanents agricoles et sylvicoles impropres à toute exploitation vivrière ou industrielle.
Car NEOPS ne dépend d’aucune culture dédiée ; elle ne requiert que des déchets verts qui pourront être sublimés en composants chimiques stables. Cette solution permet de recourir à un procédé intégralement circulaire qui, en outre, réduit fortement l’impact carbone des constructions.
Vous souhaitez conférer une véritable valeur environnementale à votre futur projet ? Alors, lisez notre nouvelle brochure ISOLER CIRCULAIRE. Vous y trouverez de nombreux repères qui vous permettront de rentrer de plain-pied dans une nouvelle ère, celle des bâtiments éco-responsables.
Découvrez notre 3ème Apothème, traitant de la Résilience.
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